"Il faut à tout prix éviter une mobilisation des jeunes. Pour un gouvernement, il n'y a pas pire qu'une jonction social-éducation. Je ne parle pas des profs qui font grève dès leur retour de vacances, mais des lycéens et des étudiants. Il faut les surveiller comme le lait sur le feu." Nicolas Sarkozy

jeudi 20 décembre 2012

L'austérité à la fac, ça continue ! (à Pau aussi)

Jeudi dernier, le Conseil d'Administration de l'Université de Pau et des Pays de l'Adour a eu une drôle de surprise, constatant que le budget de la fac passait sous la houlette du rectorat. Comme beaucoup de monde, on a suivi ces péripéties dans la presse locale béarnaise, et elles n'ont pas l'air d'être finies.
La fac de Pau n'est pas la seule à être concernée par ces problèmes financiers, et tout ça ne vient pas de nul part. Ça fait des années que l'Etat cherche à réduire les casser l'enseignement supérieur, comme tous les services publics. Et, malheureusement, ce n'est pas parti pour vraiment changer...

On avait justement un truc sous le coude, à ce sujet là qu'on vous fait partager




Un quart des universités françaises sont en déficit, voire au bord de la faillite. Les causes sont l’autonomie des universités et l’instauration de la performance à tout prix. Leurs effets ? Millions d’euros manquants dans les budgets, universités en déficit, concurrence accrue…
Les conséquences sont dramatiques pour les étudiants et les personnels. Des postes sont gelés et supprimés, aggravant les conditions de travail. Des filières et des options sont fermés car par assez rentables. La sélection est mise en place à l’entrée de filières de plus en plus nombreuses. Le manque de moyens impose des amphis et des TD surchargés.
C’est un exemple de ce que signifie une politique d’austérité pour un service public.

Le gouvernement du changement aurait du signifier dès son élection l’abrogation de ces réformes et un réinvestissement massif dans l’enseignement supérieur. Fioraso, la ministre de l’Enseignement supérieur, préfère pourtant expliquer qu’il faut aller plus loin dans l’autonomie des universités... De qui se moque-t-on ? Faut-il plus de sélection à l’entrée de la fac ? Plus de gels de postes de personnels ? Plus de filières qui ferment par manque de moyens ? Car c’est cela que signifie l’augmentation de l’autonomie des universités.

L’objectif est clair : la casse des diplômes. Un audit sur l’offre de formation des universités a été rendu en juillet dernier. Il préconise la rationalisation et la réduction de l’offre de formation. Concrètement il y aura donc moins de licences et de masters proposés dans les différentes universités. Pour l’instant les diplômes doivent être « validés » par le ministère.  Mais même cette validation c’est encore trop ! C’est pourquoi l’audit propose aussi de mettre fin à la procédure d’habilitation nationale des formations.
Enfin est prévu la fermeture des filières à faibles effectifs avec des règles du type : « pas d’ouverture d’une UE à moins de 15 étudiants ». Combien d’options et de formations sont menacées par cela ?
L’objectif ? Faire des universités des outils de pointe dans la compétition internationale, des outils répondant aux besoins des entreprises tant en terme de recherche rentable que de formation d’une main d’oeuvre adaptée à leurs besoins.

Le gouvernement a prévu de faire adopter une nouvelle loi en début 2013. Avec des intentions de ce type, il s’agira d’une nouvelle attaque contre les diplômes et les conditions d’études. Alors que notre avenir est déjà sombre à cause de la crise,


Et comme tout ça, c'est diablement plus sexy en version papier, vous pouvez télécharger la version pdf en cliquant ici

mercredi 19 décembre 2012

Souscription NPA

Au NPA, on se bat pour en finir avec le système capitaliste. Paradoxalement, ce combat, quand on le fait dans le système capitaliste, ça demande des moyens. C'est très con, mais c'est comme ça.
Si l'argent du NPA vient à 75% des cotisations des adhérents, ça ne nourri malheureusement pas son homme (ni son parti, d'ailleurs). D'autant plus qu'après nos résultats décevants aux élections législatives, nous n'avons plus le droit aux subventions publiques dont nous bénéficions jusqu'alors (merci à feu la LCR pour les trois dernières années).

C'est pour ça que, occasionnellement, le NPA lance une souscription. Mais qu'est-ce que c'est donc, qu'une souscription ?
Si vous n'êtes pas au NPA, mais que vous pensez que ce qu'on dit, c'est quand même pas mal, ou si vous n'êtes pas forcement toujours d'accord avec nous, mais que vous pensez qu'on représente quand même quelque chose dans le paysage politique dont il serait con de se passer, vous pouvez donner un peu d'argent au NPA.
Ça ne vous engage à rien du tout pour l'avenir et ce n'est pas une adhésion. C'est juste un signe de soutien, comme un autre pour montrer que, à la hauteur de vos moyens, vous apportez une petite pierre aux combats qu'on mène au quotidien.

De plus, si vous donnez au NPA en 2012 et que vous êtes imposable, vous bénéficiez d'une réduction d’impôt de 66% de votre don en 2013. Ça veut dire que si vous donnez 100 € (c'est juste pour l'exemple, vous n'êtes pas obligés de donner autant), vous aurez droit sur votre feuille d'impôt 2013 à une réduction fiscale de 66 €. En gros, votre don ne vous coûte que 33 €.

Sans argent, pas de site, pas de tracts, d'autocollants, d'affiches, de drapeaux, ni d'apparitions de Phillippe Poutou à la télé (dont il faut quand même bien payer le voyage entre Bordeaux et Paris)...
En bref, sans argent, pas de Nouveau Parti Anticapitaliste... (et ce serait bien dommage !)

Pour donner, vous pouvez envoyer un chèque à l'ordre de "NPA Souscription" à l'adresse suivante :
NPA Souscription
2 rue Richard Lenoir
93100 MONTREUIL

dimanche 4 novembre 2012

Liberté pour Aurore Martin ! Non à l’exécution du mandat d'arrêt européen !

Photothèque Rouge/Romain Hingant

Communiqué national du NPA suite à l'arrestation d'Aurore Martin

Nous condamnons fermement l’arrestation d’Aurore Martin militante de Batasuna au Pays Basque nord. Cette militante politique risque 12 ans de prison dans l’Etat Espagnol pour avoir participé à des réunions publiques de l’autre côté des Pyrénées. Cela est tout simplement inacceptable et correspond à une véritable remise en cause de la liberté d’expression.

Nous ne pouvons pas tolérer que cette militante qui a été contrainte à la clandestinité depuis le 21 décembre 2010 soit expulsée vers Madrid où sa condamnation est assurée. Le mandat d’arrêt européen (MAE) ne doit pas s’appliquer. Ironie de l’histoire la première exécution du MAE contre une ressortissante du Pays Basque Nord risque de voir le jour sous un gouvernement à majorité socialiste.

Le NPA réaffirme qu’il n’y aura pas de solution à la question basque sans passer par le droit à l’autodétermination. Les dernières élections au Pays Basque sud confirment cette affirmation. Nous participerons à la manifestation du 10 novembre à Bayonne en faveur des droits des prisonniers basque. Nous restons disponible pour toute action de solidarité et de mobilisation pour exiger et obtenir la libération d’Aurore Martin.

Montreuil, le 1 novembre 2012

Intervention d'Aurore Martin à l'Université d'été du NPA en 2012

mardi 19 juin 2012

Université d'été du NPA

Photothèque Rouge/Guy Laher

Du dimanche 26 août au mercredi 29 août aura lieu à Port-Leucate, chatoyante bourgade proche de Perpignan, l'Université d'été du NPA. Sous le soleil, à deux pas de la plage, c'est l'occasion de reprendre des forces à quelques jours de la rentrée.

Débats, projection de films, discussions, voilà de quoi s'enrichir la tête ! Et puis si, un après-midi, vous avez la flemme d'aller à un atelier, rien ne vous interdit d'aller à la mer ou d'aller faire un tour à la librairie La Brèche (présente sur place), d'y acheter un bouquin et de vous poser en terrasse pour le lire... Et puis, le soir, vous pourrez discuter

En gros, l'Université d'été du NPA, c'est des vacances pas comme les autres (et puis, la bouffe est super bonne, en plus !)

Pour plus d'informations, vous pouvez envoyer un mail à universite.ete@npa2009.org ou au NPA Béarn



mardi 1 mai 2012

Comment sauver un banquier


Pour les sous-titres, il suffit de cliquer sur "CC", en bas à droite.
Vidéo issue du site du collectif pour un audit citoyen de la dette publique (qui est très bien et qu'on vous conseille, d'ailleurs...)