"Il faut à tout prix éviter une mobilisation des jeunes. Pour un gouvernement, il n'y a pas pire qu'une jonction social-éducation. Je ne parle pas des profs qui font grève dès leur retour de vacances, mais des lycéens et des étudiants. Il faut les surveiller comme le lait sur le feu." Nicolas Sarkozy

samedi 26 janvier 2013

2ème congrès du NPA

Le premier week-end de février, le NPA sera en congrès.

Un congrès, le NPA en organise un tous les deux ans. C'est là qu'on décide de l'orientation qu'aura le NPA pour les prochaines années, qu'on modifie, si nécessaire, le fonctionnement du parti ou, encore, qu'on élit la direction. C'est peut vous dire que c'est un des moment les plus importants de notre vie interne.

Alors que, comme on l'a vu récemment au PS ou à l'UMP, un congrès se résume souvent à une bataille de chefs, au NPA, on a décidé de faire autrement. Nous, de notre côté, on a décidé de parler de politique, sur la base de plateformes politiques et de motions.
Cette fois, il y a quatre plateformes qui sont soumises au vote de l'ensemble des militants et militantes. Et pour pas faire de jaloux, on leur a désignées par des lettres. Nous avons donc eu le choix entre la position W, la position X, la position Y et la position Z.

On va pas vous faire un topo sur ce qui est dit dans chaque texte (ce serait trop long), mais pour résumer, il existent des divergences sur la situation politique internationale, sur la situation politique en France ou sur le projet du NPA.
On discute aussi, pour ce congrès, de féminisme, de notre fonctionnement interne et de notre système de communication (internet, presse...).
Et si tout ça vous intéresse, vous pouvez voir qu'il y a un lien à droite du site pour aller jeter un oeil aux débats de congrès.

Enfin, voilà ! On a du plein sur la planche et, les 1er, 2 et 3 février, on va bien s'amuser.

dimanche 20 janvier 2013

Mariage pour tous ! Et allons plus loin vers l'égalité des droits

Le 13 janvier dernier, des réacs de tous poils sont descendus dans la rue contre le mariage pour tous et contre l'égalité des droits en essayant de nous persuader, de manière peu convaincante que, non, ils n'étaient pas homophobes.
Si, vous aussi, vous avez été énervés par cet obscurantisme et que vous êtes de passage à Paris le 27 janvier, vous pourrez participer à la manifestation pour l'égalité des droits qui partira de Denfert-Rochereau à 14h, ou bien si vous êtes dans le département, aller à Bayonne, place de la liberté, le 26 janvier, à 11 heures.


L'égalité des droits, c'est une exigence minimale !
Le mariage est la reconnaissance sociale et juridique de la légitimité d'un couple particulier, à qui l'on accorde des avantages fiscaux, à qui l'on permet un régime dérogatoire de gestion des biens entre autres choses. Par conséquent, l’ouverture du droit au mariage pour tous et toutes est une avancée par rapport au PACS. Mais ce n'est pas encore le moment de crier victoire : le projet de loi du gouvernement est clairement insuffisant et toujours discriminatoire.
Alors qu'un homme hétérosexuels peut adopter les enfants de sa partenaire sans pour autant être marié, l'adoption et la parentalité ne seront possibles pour les gays et les lesbiennes qu'à condition qu'ils ou elles soient mariés. Il s'agit d'enfermer les parentalités homosexuelles dans la forme la plus étriquée et traditionnelle qui soit.
Le PS a renoncé à mettre dans ce texte la procréation médicalement assistée (PMA), qui existe pourtant pour les couples hétérosexuels (les banques de dons de sperme, l’insémination artificielle…). Nous exigeons que toutes les femmes puissent avoir accès à la PMA, disposer ainsi librement de leur corps et s’autonomiser vis-à-vis de leur désir d’enfant.

Le gouvernement tergiverse
La population LGBTI (lesbiennes, gays, bisexuelLEs, trans et intersexuéEs) est victime d'une stigmatisation et d'une discrimination, à laquelle l'État participe pleinement. L’oppression se vit dans les difficultés rencontrées légalement, juridiquement quand on n’a pas les mêmes droits, mais pas seulement sur le plan juridique. Elle se vit au quotidien dans la rue : la violence, les insultes, les rappels à l’ordre, l’invisibilisation, etc. Depuis plusieurs mois fusent les insultes plus homophobes et délirantes les unes que les autres : « pédophiles », « polygames », « zoophiles », « dangers pour l'humanité »… Il ne serait pas dans l’intérêt des enfants d’avoir deux papas ou deux mamans. Les homophobes veulent à tout prix étudier les effets de l’homoparentalité sur les enfants mais depuis quand serait-il avéré que l’hétéroparentalité aurait des effets particulièrement positifs sur les enfants ?
Certains parents hétérosexuels tapent leurs enfants, ou passent leurs journées à se disputer et à crier sur eux, ou divorcent tout simplement. Tout cela peut être difficile pour des enfants, mais ce n’est pas grave, du moment que c’est fait dans l’hétérosexualité ? Face à cette offensive réactionnaire, le gouvernement y va à reculons et fait le jeu des homophobes (y compris des plus extrêmes, en laissant manifester des courants proches de l’extrême droite, qui ont agressé des militantes féministes) sous couvert de laisser la place au débat.

Au NPA, nous exigeons :
- La régularisation de tou-te-s les sans-papiers, notamment ceux et celles qui sont persécutés dans leur pays en raison de leur sexualité
- Le droit pour toutes et tous à la filiation, à l’homoparentalité, à l’adoption et à la procréation médicalement assistée
- La dépathologisation des trans, le changement d’état-civil sur simple demande
- Des moyens de protections gratuits dans les pharmacies, les médecines préventives des entreprises et des universités, les infirmeries de lycées, les Plannings familiaux, etc., pour toutes les sexualités (préservatifs masculins mais aussi digues dentaires, gants en latex et préservatifs féminins, rares et chers)
- Une allocation d’autonomie pour l’ensemble des jeunes, qui leur permettrait de disposer de leur sexualité librement, en s’autonomisant de leurs familles
- L’ouverture de centre d’accueils autogérés pour les jeunes LGBTI en situation de rupture familiale





Histoire de sources nos illustration, sachez que la première est issue des affiches du collectif, dont est membre le NPA, et qui organise la manif' du 27 janvier : Agissons pour l'égalité
La seconde, c'est un produit de la maison, pour la marche des fiertés 2011.

mardi 15 janvier 2013

Georges Abdallah libéré ? On attend encore...

Qui est Georges Abdallah ? C'est un militant communiste libanais, pro-palestinien, qui vit derrière les barreaux depuis maintenant 28 ans. Il a le triste privilège d'être le plus ancien prisonnier politique de France. C'est d'autant plus révoltant qu'il est libérable depuis 1999, et que depuis maintenant plus de dix ans, les gouvernements se sont succédés sans pour autant oeuvre à sa libération.

Mais pourquoi est-il donc est prison ? Il a été condamné pour complicité dans les assassinats de Charles R.Ray responsables des structures militaires de l’OTAN pour l’Europe et Yacov barsimentov agent du MOSSAD, attaché de l’ambassade Israélienne. Cependant, les déclarations récentes d'Yves Bonnet, ancien chef de la Direction de la Surveillance du Territoire (DST) accablent la France : « Cette injustice a assez duré, elle a même dépassé les limites du raisonnable, plus rien ne justifie son incarcération, qu’on le mette dans un avion et qu’on le renvoie chez lui au Liban où les autorités sont disposées à l’accueillir... On s’est conduit comme des voyous, la France n’a pas tenu parole... ». D'ailleurs, quand on sait que même son avocat (et c'est lui-même qui le dit) était payé par les services de renseignements français pour le faire condamner, c'est quand même assez étonnant que l'ensemble de la procédure ne soit pas annulée... On a vu des non-lieux pour beaucoup moins !

Il y a eu du nouveau dans cette affaire : la cour d'Appel de Paris a finalement accepté sa libération, après de longues péripéties. Mais cette décision est suspendue à soumise à une condition sine qua non : il doit être expulser vers le Liban.
Nous, de notre côté, on est très content : de toute façon, il comptait y retourner, au Liban. Mais, comme dirait l'autre, il y a quand même une couille dans le potage : Manuel Valls n'a toujours pas signé d'arrêté d'expulsion concernant Georges Abdallah. Donc, il est toujours emprisonné à Lannemezan.
Au NPA, c'est bien la première fois qu'on réclame une expulsion (et profitez-en, ça n'arrivera pas tous les jours). Et c'est bien la première fois qu'au ministère de l'intérieur, on rechigne à expulser un étranger...

C'est donc pour ça qu'on sera devant la préfecture de Pau
le samedi 19 janvier à 14h30,
et qu'on vous y attend nombreux.

Le rassemblement est appelé par ces organisations : AFPS (Association France Palestine Solidarité), Libertat, JCML (Jeunesses Communistes Marxistes Léninistes), PCOF (Parti Communiste Ouvrier de France), PCF (Parti Communiste Français), Culturamerica, MRAP (Mouvement contre le Racisme et pour l'Amitié entre les Peuples), UJFP (Union Juive Française pour la Paix), Mouvement de la Paix et, bien sûr, nous-mêmes, le Nouveau Parti Anticapitaliste