"Il faut à tout prix éviter une mobilisation des jeunes. Pour un gouvernement, il n'y a pas pire qu'une jonction social-éducation. Je ne parle pas des profs qui font grève dès leur retour de vacances, mais des lycéens et des étudiants. Il faut les surveiller comme le lait sur le feu." Nicolas Sarkozy

lundi 12 août 2013

Souscription 2013 : 1 million d'euros pour le NPA !


Depuis les dernières élections législatives, le NPA n'a plus de droit aux aides de l'état qu'il recevait jusqu'alors. 
Si bien qu'il ne peut compter aujourd'hui que sur les cotisations de ses adhérents pour subsister, mais aussi vos dons.

Cette année, le NPA aura pas mal de frais auxquels il devra faire face, notamment les élections européennes. Or, si nous voulons nous présenter dans l'ensemble des sept circonscriptions de France métropolitaine, nous avons besoin de réunir un million d'euros, et donc, nous avons besoin de vous !
Si vous voulez pouvoir dire, aux élections européennes qu'il faut une autre Europe, une Europe des peuples, qui refuse l'austérité, une Europe écologiste, féministe, et donc, si vous voulez pouvoir voter pour des anticapitalistes, vous pouvez, vous aussi, donner au NPA.

Mais même si vous n'avez pas l'intention de voter pour le NPA, mais que vous pensez quand même que nous avons notre place dans la vie politique, et donc lors de cette échéance électorale, vous pouvez participer à cette souscription.
Bien évidement, cela ne vous engage à rien : ce n'est pas une adhésion au NPA, mais simplement un petit soutien, à la hauteur de vos moyens, parce que vous pensez simplement que si nous ne faisions pas parti du paysage, ce serait quand même bien bête...


Pour donner ? C'est très simple !
Vous pouvez envoyer un chèque à l'ordre de "NPA Souscription" à :
NPA Souscription, 2 rue Richard Lenoir, 93100 Montreuil.

Vous pouvez aussi donner, en ligne, à l'adresse suivante :


Si vous êtes imposables, vous pouvez aussi avoir une réduction fiscale à hauteur de 66%.
Concrètement, si vous donnez 100 euros (c'est un exemple, vous n'êtes pas obligés de donner autant !), vous ne payerez, en fait, que 34 euros.

Enfin, mais c'est un détail et vous n'êtes dans doute pas concernés, vu le salaire moyen dans notre pays, les dons aux partis politiques sont limités à 7 500 euros par an.

mardi 25 juin 2013

Rassemblement contre la nouvelle Pau - Oloron

A l'appel de CODE Béarn, un rassemblement contre la nouvelle route Pau - Oloron est organisé jeudi 27 juin, à partir de 8h30 du matin devant le parlement de Navarre, à Pau.

En tant que parti anticapitaliste, écologiste, écosocialiste, le NPA Béarn s'oppose à ce grand projet inutile et imposé, comme il s'oppose à la LGV (Ligne à Grande Vitesse) ou à l'Ayraultport Notre-Dame Des Landes, et vous appelle donc à participer massivement à ce rassemblement.


jeudi 6 juin 2013

Agression fasciste à Paris: Mobilisation

Rassemblement devant la préfecture,
Samedi 8 juin, 11h


Clément, un jeune militant antifasciste, syndicaliste étudiant, a été frappé à mort, hier à Paris, par un groupe de l’extrême droite radicale, les jeunesses nationalistes révolutionnaires.

Nous exprimons notre indignation, notre colère, notre solidarité à sa famille et à ses camarades après une telle agression. Ce type de groupuscules se sent encouragé dans leurs actions violentes depuis les mobilisations anti-mariage gays, dans la foulée du Printemps Français, de la progression de l’audience du Front National, de toute la droite extrême.

Des agressions du même ordre se sont déroulées à Lyon, à Toulouse, à Poitiers. Ces groupes ont des cibles : les militants progressistes, les syndicalistes, leurs organisations et plus largement tous ceux qui veulent une alternative politique à cette société d’exploitation.

Le mouvement démocratique et progressiste doit prendre conscience de la nécessité de se mobiliser, de faire front le plus largement possible, pour les empêcher de nuire, pour faire reculer leur idéologie.

Le NPA appelle à participer à tous les rassemblements de solidarité qui se tiendront (...).

mercredi 29 mai 2013

Réunion publique du NPA Béarn sur l'écologie


Le comité local du NPA Béarn
vous invite à une Réunion Publique

Complexe de la République, salle 707
Le vendredi 31 Mai 2013 à 20H30

Avec François FAVRE
Membre de la Commission Nationale Ecologie du NPA

Propositions pour une transition énergétique 


L’ensemble de la classe politique cherche aujourd’hui à récupérer l’idée de la nécessaire transition énergétique.
Il devient en effet évident qu’au vu de l’épuisement des énergies fossiles, des catastrophes climatiques et des pollutions massives entraînées par la surexploitation du pétrole, du gaz et du charbon, ainsi que des catastrophes nucléaires, les peuples prennent de plus en plus conscience de l’urgente et absolue nécessité de revoir nos comportements en la matière. L’énergie bon marché a permis l’essor du capitalisme industriel.  

En nous attaquant au secteur de l’énergie, c’est au capitalisme que nous nous confrontons.
Si tout le monde s’accorde sur la nécessité de la transition énergétique, bien des conceptions différentes se cachent derrière les discours. Pour tous les partis de gouvernement, trouver de nouvelles sources de profit immédiat et de croissance dans le cadre capitaliste est une évidence, ce qui rend bien vaines leurs incantations à la «  réduction de notre consommation  » ou au nécessaire «  développement des énergies renouvelables  ».

Transition ou loi du profit, il faut choisir  !
C’est pourquoi les écosocialistes osent proposer l’exploitation exclusivement publique de la ressource énergétique, des unités de fabrication à la distribution, sous contrôle absolu des travailleurs du secteur et des usagers.
Nous proposons également la plus large relocalisation possible de la gestion de l’énergie, sans renoncer à une nécessaire mutualisation de l’approvisionnement et du stockage, ni à la planification énergétique. En ce sens, les énergies renouvelables, disponibles partout et en grande quantité, sont un formidable vecteur ­d’expérimentation démocratique, un pont vers l’indispensable nouvelle société seule à même d’empêcher la catastrophe planétaire

samedi 25 mai 2013

Meeting unitaire à Tarbes

Meeting Unitaire contre les politiques d'austérité
en France et en Europe

Jeudi 30 mai, 20h
Bourse du Travail, Tarbes


Avec les interventions de :
- La Confédération Générale du Travail
- La Fédération Syndicale Unitaire
- L'Union Syndicale Solidaires
- Un représentant du Parti de la Gauche Européenne
- Martine Billard (Parti de Gauche)
- Jean-Marie Harribey (ATTAC et Collectif Citoyen pour un Audit de la Dette)
- Francis Wurtz (Parti Communiste Français)
- Philippe Poutou (Nouveau Parti Anticapitaliste)


lundi 29 avril 2013

Les rendez-vous du mois de mai

Le NPA participe ou organise plusieurs événements, dans le coin, à la fin de ce mois de mai.

Le 30 mai à la bourse du travail de Tarbes,, le NPA participe à un meeting unitaire contre les politiques d'austérité. Avec des intervenants de la FSU, la CGT, Solidaires, ATTAC, du Collectif 65 pour un audit sur la dette, le PCF, le PG, le Parti de la Gauche Européenne et Philippe Poutou pour le NPA.

Le 31 mai au Complexe de la République de Pau, le NPA organise une réunion publique avec un membre de la Commission Nationale Ecologie du NPA, sur les question environnementales et sur la transition énergétique.

jeudi 18 avril 2013

Revue de Presse : Article de Sud-Ouest

Lien vers l'article sur le site web de Sud-Ouest

Pau : le NPA veut une liste à "gauche de la gauche" pour 2014

Le Nouveau parti anticapitaliste invite toutes les formations de gauche "non gouvernementale" à une table ronde

Comme en 2008 (c'était encore la LCR), le Nouveau parti anticapitaliste  (NPA) veut être présent aux municipales sur Pau en 2014. Il a écrit la semaine dernière aux représentants des partis de la gauche non gouvernementale locaux (FASE, Libertat, Parti de gauche mais aussi Parti communiste) pour participer à une première table ronde la semaine prochaine.
Lorsqu'ils font le bilan de l'action municipale de la majorité de gauche sortante (PS, PCF, EELV, PRG), les porte-paroles locaux du NPA - Eric Schatz et Mathieu Miel - tirent à boulets rouges sur la maire socialiste Martine Lignières-Cassou. "Mis à part quelques petits points comme la semi-piétonisation du centre-ville, le bilan est catastrophique. C'est le bilan d'une majorité qui n'est pas de gauche", estiment-ils.
Les responsables du NPA mettent par exemple en avant "la promesse des bus de l'agglo gratuits, abandonnée en cours de mandat", ou citent "l'idée de faire appel à des bénévoles pour faire tourner la médiathèque plutôt qu'avec des professionnels formés et sous contrat".
"Ces dernières années, il y a eu quelques décisions symboles, mais surtout beaucoup de cadeaux faits à la droite, comme ces idées de partenariats publics privés", poursuit Eric Schatz.
Pour l'instant, le NPA n'a reçu aucune réponse formelle de ses alliés potentiels. Et du côté de la section paloise du Parti communiste, on entend donner une fin de non recevoir à l'invitation. L'intitulé de l'invitation qui, d'emblée, parle de politique libérale de la majorité sortante, semble n'avoir pas plu aux militants du Parti communiste, qui compte plusieurs élus et une adjointe dans la majorité sortante paloise.
En 2008, la liste Vraiment à gauche portée par la LCR et menée par Eric Schatz avait obtenu 5,72 % des voix au premier tour, ratant ainsi la qualification.

jeudi 21 mars 2013

Motion votée par l'AG de la fac de Pau


L'Assemblée Générale qui s'est tenue en amphi 2 de la fac de lettres a également appelée à une nouvelle Assemblée Générale :

Mardi 26 mars, 13h
Amphi de la fac de Lettres

Elle a également adopté cette motion, qu'on vous fait suivre (parce qu'elle est bien !) :



La Ministre Mme Fioraso s’obstine à vouloir présenter son projet de Loi sur l’Enseignement et la
Recherche alors que ce projet n’a recueilli aucun avis positif de la part des instances nationales des organismes et universités. Le Conseil Supérieur de l'Education s’est prononcé majoritairement contre, le CNESER n’a émis aucun avis (20 Pour, 20 Contre), et le CNESERAAV vient tout juste de se prononcer majoritairement contre.

L'assemblée générale des personnels et des étudiants constatant que cette loi:

Maintien les dispositions essentielles de la LRU et du Pacte pour la Recherche
A l’UPPA, pour la troisième année consécutive, les budgets de fonctionnement des composantes sont réduits de 10% de leur niveau de 2010 (année de passage aux RCE). A cette mesure « exceptionnelle » qui s'inscrit malheureusement dans la durée vient se rajouter une baisse supplémentaire de 6% en moyenne pour 2013 avec toutes les conséquences que cela entraîne sur le fonctionnement des composantes, des laboratoires et des services.

Régionalise l’Enseignement Supérieur et la Recherche
Ce bouleversement de l’Université constitue la mise en œuvre de l’acte 3 de la décentralisation en préparation. Cette réforme « territorialise » l’ESR, et remplacer le lien républicain Etat-Universités par le lien Région-Universités dans le cadre de la République des territoires.

Dévalorise, régionalise et menace les diplômes
L'accréditation remet en cause le caractère national des diplômes puisque le projet de loi précise " l'accréditation (...) prend obligatoirement en compte  (…) la nécessité d'un lien entre les équipes pédagogiques et les représentants des professions". Ce sont donc des diplômes territoriaux définis avec le patronat local. Ils n'auront plus de national que le nom.

Remet en cause les statuts des personnels
L'intégration de tous les BIATSS dans la filière ITRF est une menace très sérieuse contre les droits et garanties des différentes catégories de personnels visant à démanteler leur statut

Cette loi s’inscrit toujours pleinement dans le choix de l’austérité.
Cette loi ne répond pas à  la rupture qu’attendaient les personnels avec la politique du gouvernement précédent.

Nous exigeons :
  • une véritable rupture avec les politiques précédentes, pour permettre le changement dans le service public d’ESR !
  • l’abrogation des lois Pacte Recherche et LRU
  • l’abandon de l’actuel projet de loi, ainsi que l’ouverture d’une véritable négociation pour une loi d’orientation et de programmation à la hauteur des besoins.
  • l’augmentation substantielle des moyens d’Etat (dotations, plan pluri-annuel de créations d’emplois ) pour permettre la titularisation des précaires occupant des emplois pérennes (avec l’arrêt des non-renouvellements des contrats de CDD), pour revenir sur les gels d’emplois, pour répondre aux besoins des formations et améliorer l’encadrement, pour augmenter les soutiens de base des laboratoires au lieu des financements sur projets (ANR, IDEX…) ;
  • la gestion nationale des personnels de toutes catégories, l’abandon des RCE dans les universités ;
  • le maintien des différentes filières pour les personnels BIATSS et non l’intégration de tous dans la filière ITRF (cf. rapport Le Déaut) ;
  • la régulation nationale pour assurer l’égalité sur le territoire ;
  • la valeur nationale des diplômes et reconnaissance collective des qualifications, pour garantir l’accès à un emploi et un salaire correspondants à la qualification.

mercredi 20 mars 2013

AG à la fac jeudi 21 mars, 12h30

Pour information, une intersyndicale FSU, CGT, FO et SUD - Solidaires Etudiants organise à la fac de Pau

Une assemblée générale
Jeudi 21 mars 2013
Amphi 2 de Lettres, à 12h30

Cette AG, commune aux personnels et aux étudiants, portera sur la nouvelle loi cadre sur l'enseignement supérieur et la recherche, dite aussi Loi Fioraso (du nom de la ministre qui propose la loi).

Vous pouvez trouver un résumé de la réforme sur le site national du NPA en cliquant ici

NB : C'est pas nous qui organisons l'AG, mais comme on trouve que cette initiative est vraiment sympatoche, on transmet

mardi 5 mars 2013

Air pollué en Béarn

Photothèque Rouge/JR
Ce weekend, un pic d'alerte a été atteint en Béarn : il y avait un quantité bien trop importante de particules fines dans l'air. Pour parler en français, l'air était extrêmement pollué.

Des chiffres très intéressants sont apparus dans la presse à ce sujet, expliquant d'où vient la cette pollution :
- 35% vient du Résidentiel/Tertiaire
- 30% de l'agriculture
- 18% du routier
- 16% de l'industrie
- 1% des autres transports

Que nous disent donc ces chiffres ?

Tout d'abord que la pollution résidentielle, c'est à dire "notre" pollution, à nous, le commun des mortels, ne représente "que" 35% de la pollution béarnaise. C'est à la fois énorme, beaucoup trop, mais très peu, finalement, quand on sait que l'on nous explique que la solution à la pollution consiste en de petites solutions quotidiennes de notre part.
Réduire cette part de la pollution de l'air, c'est possible, et c'est urgent, mais ça ne passera pas simplement pas "de petits gestes quotidiens", comme on nous dit. Il faudra également permettre à tous et à toutes d'accéder à des produits moins polluants, produits réservés actuellement aux plus riches.

Mais ces produits, il faudra non seulement qu'ils produisent moins, mais ils doivent également durer plus longtemps. Cela permettra ainsi de produire moins et, ainsi, de respecter un peu mieux l'environnement et de réduire la pollution industrielle.

Par ailleurs, il y a nécessité de rendre les transports accessibles à tous et toutes. Cela passe par la gratuité des transports en commun et des trains régionaux. Si il devient financièrement intéressant de prendre les transports publics plutôt que la voiture, ce sera toujours cela d'économisé en pollution routière !

Enfin, la pollution agricole est, elle, due en grande partie aux dérives de la Politique Agricole Commune (PAC) européenne qui a favorisé les grands groupes industriels et a engendré un drame écologique. Fini le respect de la terre : maintenant, ce qui compte, c'est produire un maximum, peut importe les conséquences environnementales.


Sortir de la spirale infernale de la pollution, c'est possible, mais ça demande de la volonté politique.
Encore faut-il l'avoir...

jeudi 28 février 2013

Droit de vote pour les immigrés


Dans le programme du Parti Socialiste figurait un truc sympa. Un peu minimaliste à notre goût, mais, dans l'absolu, sympa.
Le droit de vote des résidents étrangers aux élections locales, c'est, selon nous, un minimum. Quand on habite en France, qu'on travaille en France, qu'on cotise en France, qu'on paye ses impôts en France, le minimum doit être de choisir ses élus en France.

Dans le programme de François Hollande figurait ainsi le droit de vote (et donc le droit d'éligibilité) aux élections locales. De notre côté, on se bat pour le droit de vote à toutes les élections, mais on concède que ce serait déjà un progrès.
Cependant, depuis l'arrivée du PS au pouvoir, le gouvernement tergiverse, en utilisant différentes excuses, toutes moins crédibles les unes que les autres.

C'est pourquoi le NPA, avec 116 autres associations, partis et syndicats, participe à une campagne qui exige la tenue de cette promesse d'ici les élections municipales de 2014.

Vous aussi pouvez, comme presque 35 000 personnes à l'heure où nous écrivons l'article, signer l'appel et, vous aussi, vous joindre au mouvement pour exiger le droit de vote pour tous les résidents étrangers dès 2014.

mercredi 27 février 2013

Marx, et ça repart !

Le plus gros boulot de Karl Marx, en matière de bouquin, c'est sans aucun doute Le Capital. C'est une analyse du système économique capitaliste très complète (même si pas fini, ma mort l'ayant rattrapée avant).
Seul problème : ce livre, aussi brillant soit-il, est incompréhensible pour qui n'a pas une thèse en économie.
Alors comment faire ? C'est vrai que ce serait con de laisser ce livre aux seuls quelques savants capables de le comprendre...

Certaines organisations ont tenté ce qu'elles appelaient des "cours de marxisme". Mais nous, de notre côté, on trouve ça un peu chiant d'écouter un prof nous expliquer le système capitaliste : on écoute déjà des profs toutes la journée, c'est pas pour en écouter sur notre temps de loisir !
Heureusement, le Japon a répondu à cette question pour nous de manière beaucoup plus ludique !

Nous avons ainsi la joie de vous présenter : Le Capital en bande dessinée !

      


Sortie en janvier 2011, cette version rend d'obscures thèses économiques particulièrement compréhensibles par le commun des mortels, en nous racontant les aventures de Robin, un fromager qui va monter son entreprise et découvrir tous les rouages du système économique et toutes les inhumanités qu'il entraîne.. Le tome 2 est un peu plus théorique, mais reste compréhensible.

Chacun des deux tomes  à moins de sept euros, et disponible à la Librairie La Brèche (une librairie qu'est vachement bien !) : Tome 1 - Tome 2

La maison d'édition Soleil Manga qui a publié en France cette version du Capital a publié tout une série de livres classiques, parmi lesquels Le Rouge et le Noir, de Stendhal, Guerre et Paix, de Tolstoï ou encore Le Prince, de Machiavel.
Ils ont aussi publié Le Manifeste du Parti communiste, toujours de Marx, et qu'il a cette fois co-écrit avec son camarade Friedrich Engels. Il est aussi vendu par La Brèche, mais, pour l'avoir lu, on peut vous dire, en toute honnêteté, qu'on a trouvé cette adaptation moins bien foutue que celle dont on vient de vous parler.

Ceci dit, bonne lecture, et à bientôt pour d'autres invitations à la culture !


PS : Si vous avez vraiment la volonté, on vous voici un lien vers la version originale du Capital (le Tome I, pour commencer). Mais on vous aura prévenu...

Des classes en moins, des élèves en plus

Le NPA Béarn a sorti aujourd'hui un communiqué sur l'éducation nationale :


Face aux fermeture de classes dans les Pyrénées Atlantiques dans les écoles primaires et dans les lycées, le NPA Béarn affirme son refus de voir l'éducation bradée sur l'autel de l'austérité.
Nous apportons tout notre soutien aux enseignants, personnels et parents d'élève en lutte pour des moyens à la hauteur des besoins.


Un peu court, nous direz-vous ? Effectivement  Pour un site web, c'est un peu court, pour un communiqué, c'est amplement suffisant (les médias locaux ont suffisamment relayé ce problème pour que l'on ai besoin de leur rappelé toute l'histoire).

Pour résumer toute l'histoire, le nombre d'élève augmentent, le nombre de classes baissent.
Dans le primaire, ce sont 20 classes qui ouvrent pour 28 qui ferment contre l'avis des parents et des enseignants. A l'école d'Ance (à quelques kilomètres au sud-ouest d'Oloron), la classe de CP-CE1 ferme ainsi... sur demande de la mairie. Restrictions financières obligent, selon les équipes municipales. Quand on sait que, dans le même temps, il va falloir que les instits assurent une demi-journée de cours en plus, ça commence à devenir difficilement tenable sans moyens et sans postes supplémentaires.

Dans les lycées, ce n'est pas mieux. Exemple au lycée d'Orthez où ce ne sont pas oins de quatre postes d'enseignants qui risquent d'être supprimés avec, comme conséquence première, des classes surchargées. Face à cela  les profs comme les élèves ont décidé de na pas baisser les bras et de se battre, par la grève pour les profs, par le blocage du lycée pour les lycéens.

Le fric ne saurait être une raison pour supprimer des postes d'enseignants, alors qu'il n'y en a déjà pas assez pour garantir une éducation correcte.

En bref, comme il est dit si bien dans notre communiqué, notre avenir ne doit pas être bradé sur l'autel de l'austérité.

samedi 16 février 2013

Au fait, pour adhérer, on fait comment ?

Il y a quelques jours, un de nos militants discutait avec une étudiante qui la a posé une question qui peut, à tord, paraître très bête, mais oh combien pertinente : "Au fait, on fait comment pour adhérer au NPA ?".

En effet, nous, on est des militants, et on a parfois tendance oublier certaines choses ne sont pas innées. D'ailleurs, après une rapide recherche sur le site national du NPA, on s'est rendu compte que trouver une réponse à cette question n'est pas si simple. (mais, vu qu'il va être refait d'ici quelques mois, on peut espérer que ce sera peut-être alors plus simple à l'avenir). On a quand même par finir un article qui traite de la question, mais on a pas mal cherché (et il commence à être un peu vieux)
Donc, il est question ici d'y répondre.

Sur le site national, contrairement à plein de site de partis poltiiques, il n'y a pas une page "Adhérer", où l'on met son nom, son adresse et son numéro de carte bleue (voir son nom de compte Paypal). C'est certes plus simple, mais nous, on est convaincu qu'on adhère pas à une parti politique comme on achète un DVD sur internet. A nos yeux, rien ne vaut le contact humain, avant d'adhérer à un parti politique.

Photothèque Rouge/Taous


Alors, concrètement, on fait comment pour adhérer ?
Il suffit de contacter le comité NPA le plus proche de chez vous. Parfois, il y a un numéro de téléphone sur les tracts, d'autres fois, le NPA a un local dans votre ville. Et si il n'y a pas de NPA près de chez vous, vous pouvez contacter le NPA National via le site.
Dans le cas du NPA Béarn, vous pouvez nous contacter par mail (npabearn[arobase]free.fr), on par le numéro de téléphone que vous trouverez sur nos tracts (qu'on ne met pas sur internet pour la tranquillité de nos militants, vous comprendrez bien). Quelqu'un prendra alors contact avec vous.
On fois que vous avez adhéré viendra le temps de payer les cotisations. Comme nous sommes pour la progressivité des impôts, nos cotisations sont également progressives (entre 0,5 et 3% de vos revenus nets mensuels). Evidemment, en cas de problème financier, vous pouvez en discuter avec le trésorier de votre comité pour faire en sorte que vos cotisations ne vos étranglent pas non plus. On est pas des bêtes !
De la même manière, on ne demande pas aux militants et aux militantes du NPA d'être sur le pont tous les matins à cinq heures du matin pour aller distribuer des tracts  Chacun milite à son rythme, selon ses envies et ses possibilités.


Comme vous pouvez voir, adhérer au NPA, c'est assez simple, et la portée de tout le monde.
Et pourquoi pas vous ?

vendredi 8 février 2013

Rassemblement mariage pour tous à Pau

Souvenez-vous, il n'y a pas si longtemps, on vous parlait du mariage pour tous. On vous annonçait des mobilisations à Paris, au Pays-Basque, mais rien dans le Béarn.Voilà qui est réparé.

Il est, en effet, organisé un rassemblement pour le mariage pour tous le jeudi 14 février à 18 heures, devant la Mairie de Pau (Place Royale).

Ce rassemblement est appelé par tout plein d'organisations, dont le NPA.

Soyons nombreux au rendez-vous pour dire que l'égalité des droits, ça ne se négocie pas, que les réacs de tous poils ne peuvent pas empêcher le mariage et l'adoption pour les couples de même sexe, ni la Procréation Médicalement Assistée (PMA) pour toutes les femmes.


samedi 26 janvier 2013

2ème congrès du NPA

Le premier week-end de février, le NPA sera en congrès.

Un congrès, le NPA en organise un tous les deux ans. C'est là qu'on décide de l'orientation qu'aura le NPA pour les prochaines années, qu'on modifie, si nécessaire, le fonctionnement du parti ou, encore, qu'on élit la direction. C'est peut vous dire que c'est un des moment les plus importants de notre vie interne.

Alors que, comme on l'a vu récemment au PS ou à l'UMP, un congrès se résume souvent à une bataille de chefs, au NPA, on a décidé de faire autrement. Nous, de notre côté, on a décidé de parler de politique, sur la base de plateformes politiques et de motions.
Cette fois, il y a quatre plateformes qui sont soumises au vote de l'ensemble des militants et militantes. Et pour pas faire de jaloux, on leur a désignées par des lettres. Nous avons donc eu le choix entre la position W, la position X, la position Y et la position Z.

On va pas vous faire un topo sur ce qui est dit dans chaque texte (ce serait trop long), mais pour résumer, il existent des divergences sur la situation politique internationale, sur la situation politique en France ou sur le projet du NPA.
On discute aussi, pour ce congrès, de féminisme, de notre fonctionnement interne et de notre système de communication (internet, presse...).
Et si tout ça vous intéresse, vous pouvez voir qu'il y a un lien à droite du site pour aller jeter un oeil aux débats de congrès.

Enfin, voilà ! On a du plein sur la planche et, les 1er, 2 et 3 février, on va bien s'amuser.

dimanche 20 janvier 2013

Mariage pour tous ! Et allons plus loin vers l'égalité des droits

Le 13 janvier dernier, des réacs de tous poils sont descendus dans la rue contre le mariage pour tous et contre l'égalité des droits en essayant de nous persuader, de manière peu convaincante que, non, ils n'étaient pas homophobes.
Si, vous aussi, vous avez été énervés par cet obscurantisme et que vous êtes de passage à Paris le 27 janvier, vous pourrez participer à la manifestation pour l'égalité des droits qui partira de Denfert-Rochereau à 14h, ou bien si vous êtes dans le département, aller à Bayonne, place de la liberté, le 26 janvier, à 11 heures.


L'égalité des droits, c'est une exigence minimale !
Le mariage est la reconnaissance sociale et juridique de la légitimité d'un couple particulier, à qui l'on accorde des avantages fiscaux, à qui l'on permet un régime dérogatoire de gestion des biens entre autres choses. Par conséquent, l’ouverture du droit au mariage pour tous et toutes est une avancée par rapport au PACS. Mais ce n'est pas encore le moment de crier victoire : le projet de loi du gouvernement est clairement insuffisant et toujours discriminatoire.
Alors qu'un homme hétérosexuels peut adopter les enfants de sa partenaire sans pour autant être marié, l'adoption et la parentalité ne seront possibles pour les gays et les lesbiennes qu'à condition qu'ils ou elles soient mariés. Il s'agit d'enfermer les parentalités homosexuelles dans la forme la plus étriquée et traditionnelle qui soit.
Le PS a renoncé à mettre dans ce texte la procréation médicalement assistée (PMA), qui existe pourtant pour les couples hétérosexuels (les banques de dons de sperme, l’insémination artificielle…). Nous exigeons que toutes les femmes puissent avoir accès à la PMA, disposer ainsi librement de leur corps et s’autonomiser vis-à-vis de leur désir d’enfant.

Le gouvernement tergiverse
La population LGBTI (lesbiennes, gays, bisexuelLEs, trans et intersexuéEs) est victime d'une stigmatisation et d'une discrimination, à laquelle l'État participe pleinement. L’oppression se vit dans les difficultés rencontrées légalement, juridiquement quand on n’a pas les mêmes droits, mais pas seulement sur le plan juridique. Elle se vit au quotidien dans la rue : la violence, les insultes, les rappels à l’ordre, l’invisibilisation, etc. Depuis plusieurs mois fusent les insultes plus homophobes et délirantes les unes que les autres : « pédophiles », « polygames », « zoophiles », « dangers pour l'humanité »… Il ne serait pas dans l’intérêt des enfants d’avoir deux papas ou deux mamans. Les homophobes veulent à tout prix étudier les effets de l’homoparentalité sur les enfants mais depuis quand serait-il avéré que l’hétéroparentalité aurait des effets particulièrement positifs sur les enfants ?
Certains parents hétérosexuels tapent leurs enfants, ou passent leurs journées à se disputer et à crier sur eux, ou divorcent tout simplement. Tout cela peut être difficile pour des enfants, mais ce n’est pas grave, du moment que c’est fait dans l’hétérosexualité ? Face à cette offensive réactionnaire, le gouvernement y va à reculons et fait le jeu des homophobes (y compris des plus extrêmes, en laissant manifester des courants proches de l’extrême droite, qui ont agressé des militantes féministes) sous couvert de laisser la place au débat.

Au NPA, nous exigeons :
- La régularisation de tou-te-s les sans-papiers, notamment ceux et celles qui sont persécutés dans leur pays en raison de leur sexualité
- Le droit pour toutes et tous à la filiation, à l’homoparentalité, à l’adoption et à la procréation médicalement assistée
- La dépathologisation des trans, le changement d’état-civil sur simple demande
- Des moyens de protections gratuits dans les pharmacies, les médecines préventives des entreprises et des universités, les infirmeries de lycées, les Plannings familiaux, etc., pour toutes les sexualités (préservatifs masculins mais aussi digues dentaires, gants en latex et préservatifs féminins, rares et chers)
- Une allocation d’autonomie pour l’ensemble des jeunes, qui leur permettrait de disposer de leur sexualité librement, en s’autonomisant de leurs familles
- L’ouverture de centre d’accueils autogérés pour les jeunes LGBTI en situation de rupture familiale





Histoire de sources nos illustration, sachez que la première est issue des affiches du collectif, dont est membre le NPA, et qui organise la manif' du 27 janvier : Agissons pour l'égalité
La seconde, c'est un produit de la maison, pour la marche des fiertés 2011.

mardi 15 janvier 2013

Georges Abdallah libéré ? On attend encore...

Qui est Georges Abdallah ? C'est un militant communiste libanais, pro-palestinien, qui vit derrière les barreaux depuis maintenant 28 ans. Il a le triste privilège d'être le plus ancien prisonnier politique de France. C'est d'autant plus révoltant qu'il est libérable depuis 1999, et que depuis maintenant plus de dix ans, les gouvernements se sont succédés sans pour autant oeuvre à sa libération.

Mais pourquoi est-il donc est prison ? Il a été condamné pour complicité dans les assassinats de Charles R.Ray responsables des structures militaires de l’OTAN pour l’Europe et Yacov barsimentov agent du MOSSAD, attaché de l’ambassade Israélienne. Cependant, les déclarations récentes d'Yves Bonnet, ancien chef de la Direction de la Surveillance du Territoire (DST) accablent la France : « Cette injustice a assez duré, elle a même dépassé les limites du raisonnable, plus rien ne justifie son incarcération, qu’on le mette dans un avion et qu’on le renvoie chez lui au Liban où les autorités sont disposées à l’accueillir... On s’est conduit comme des voyous, la France n’a pas tenu parole... ». D'ailleurs, quand on sait que même son avocat (et c'est lui-même qui le dit) était payé par les services de renseignements français pour le faire condamner, c'est quand même assez étonnant que l'ensemble de la procédure ne soit pas annulée... On a vu des non-lieux pour beaucoup moins !

Il y a eu du nouveau dans cette affaire : la cour d'Appel de Paris a finalement accepté sa libération, après de longues péripéties. Mais cette décision est suspendue à soumise à une condition sine qua non : il doit être expulser vers le Liban.
Nous, de notre côté, on est très content : de toute façon, il comptait y retourner, au Liban. Mais, comme dirait l'autre, il y a quand même une couille dans le potage : Manuel Valls n'a toujours pas signé d'arrêté d'expulsion concernant Georges Abdallah. Donc, il est toujours emprisonné à Lannemezan.
Au NPA, c'est bien la première fois qu'on réclame une expulsion (et profitez-en, ça n'arrivera pas tous les jours). Et c'est bien la première fois qu'au ministère de l'intérieur, on rechigne à expulser un étranger...

C'est donc pour ça qu'on sera devant la préfecture de Pau
le samedi 19 janvier à 14h30,
et qu'on vous y attend nombreux.

Le rassemblement est appelé par ces organisations : AFPS (Association France Palestine Solidarité), Libertat, JCML (Jeunesses Communistes Marxistes Léninistes), PCOF (Parti Communiste Ouvrier de France), PCF (Parti Communiste Français), Culturamerica, MRAP (Mouvement contre le Racisme et pour l'Amitié entre les Peuples), UJFP (Union Juive Française pour la Paix), Mouvement de la Paix et, bien sûr, nous-mêmes, le Nouveau Parti Anticapitaliste